samedi 7 avril 2012

Remise de la Médaille du Confluent à Kaunas


Une absence d’une semaine est toujours difficile à résorber, et celle-ci, qui m’a mené en Lettonie, en Lituanie et au Bélarus, ne fait pas exception. Rentré en France mercredi soir, je ne commence qu’aujourd’hui une série d’article sur ce voyage. Pour commencer, un événement que certains jugeront peut-être avec dérision mais qui pour moi avait de l’importance : la remise d’une décoration par le Maire de Kaunas, M. Andrius Kupčinskas, le 3 Avril 2012. 

 
Le Santakos Garbės Ženklas (que l’on peut approximativement traduire par Médaille d’honneur du Confluent, en référence à la situation de Kaunas, au confluent du Niémen et de la Néris) est une décoration attribuée par la Municipalité de Kaunas ville. Elle est décernée par une commission à des personnes méritantes, lituaniennes et étrangères, dans les domaines de la culture, de la science, de l’éducation, des affaires, des services sociaux, du sport, etc.…… Elle est a priori attribuée depuis 2005 et comporte trois degrés. C’est bien sûr le 3ème degré, le moins élevé, que j’ai reçu.

Je rappellerai qu’une décoration, tout au moins dans les pays occidentaux, ne se sollicite pas ; on est proposé par quelqu’un. En l’occurrence, je ne risquais pas de la solliciter dans la mesure où j’ignorais qu’il existât en Lituanie des décorations au niveau municipal. Il ne faut toutefois pas confondre avec une médaille d’honneur telle qu’on en distribue par exemple en France. 
 
Le Santakos Garbės Ženklas semble être attribué avec parcimonie. Selon le site de la Municipalité de Kaunas http://www.kaunas.lt/index.php?3289534492, je n’ai compté que 122 récipiendaires du 3ème degré depuis 2005. Il semblerait également que je sois le premier Français à la recevoir. Tout ça, non pas pour me pousser du col, mais pour souligner que cette décoration n’est pas une médaille en chocolat (elle comporte d’ailleurs 26,15 grammes d’argent……) et que j’ai été très honoré d’être distingué.


La remise, qui s’est déroulée dans le bureau du Maire, a été suivie par une réunion sur l’organisation du bicentenaire du franchissement du Niémen, avec la participation des représentants de l’association de reconstitution « 10e Escadron de Chasseurs à cheval de la Garde Impériale ». J’aurai l’occasion de parler de cette commémoration dans un post ultérieur.


Pour terminer, un conseil à mes jeunes camarades. Si vous êtes brillants (ce que je n’étais moi-même certainement pas) mais que ça ne se sait pas, c’est en pure perte. En clair, il ne suffit pas de savoir faire, il faut aussi faire savoir. J’ai mis plus de 30 ans à le comprendre, mais maintenant j’ai compris !    

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