mardi 2 avril 2013

Palanga, capitale de la Culture Lituanienne en 2013

Le château des comtes Tiškevičius

On connaît relativement bien les capitales européennes de la culture. Cette initiative, lancée en 1985 par le Conseil des Ministres de l’Union Européenne, a pour objet d’illustrer la richesse et la diversité de la culture européenne et de célébrer les liens culturels qui unissent les Européens. Vilnius avait été capitale en 2009, Tallinn en 2011 et Riga le sera en 2014.

Mais, depuis quelques années, la Lituanie choisit une « Capitale de la culture lituanienne » afin de mettre en exergue les activités culturelles et artistiques d’une ville et de sa région, de présenter leur identité culturelle et de faire leur promotion au plan national et international. Cette année, c’est donc Palanga qui a été choisie, ce qui est judicieux dans la mesure où cette ville balnéaire fête son 760ème anniversaire.

Le château et son parc, dessiné par E.F. André

Palanga est une, sinon la, station balnéaire bien connue sur la Baltique, parfois un peu bruyante. Mais Palanga c’est aussi le palais du comte Feliksas Tiškevičius, qui abrite depuis 1963 un Musée de l’Ambre. C’est aussi le parc, dessiné par l’architecte paysagiste français Edouard François André,  qui entoure le château et qui renferme notamment la colline de Birutė, sanctuaire païen aux XIVe et XVe siècles.

Une vue plus traditionnelle de la plage de Palanga

A proximité se trouve aussi Šventoji, où l’on a retrouvé des traces archéologiques d’habitations datant du troisième millénaire avant Jésus-Christ. C’est aussi Kretinga où se trouve le château d’un autre Tiškevičius, Joseph, et qui était au XIXe siècle ville frontière entre l’empire russe et la Prusse devenue empire d’Allemagne. Enfin, c’est la porte d’entrée de la Žemaitija (Samogitie), cette région lituanienne au particularisme si marqué.     
   

2 commentaires:

  1. Champagne Gilles : le plafond de 10 000 lecteurs est atteint et dépassé
    Chapeau !
    Una

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  2. Merci Una !
    Mais l'"Audimat" est très volatile, et il suffit que je sois absent quelques jours pour que, mathématiquement, la courbe s'effondre !

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