dimanche 17 novembre 2013

Au Bélarus, boire ou conduire, il faut vraiment choisir !


"Papiers s'iou plait !" 

A la fin du mois d’Octobre, le Bélarus a introduit une nouvelle loi selon laquelle le véhicule d’un conducteur en état d’ivresse serait saisi et vendu s’il s’agissait de la deuxième infraction de ce type en un an. En cas d’infraction, le conducteur risque d’avoir son permis de conduire suspendu pendant 3 ans, de devoir payer une amende de près de 1 400 US$ ( = 1 000 €) et de devoir effectuer 1 an et demi de travaux d’intérêt général. Si, en plus, le conducteur fautif provoque un accident mortel, la sanction sera de 10 ans de prison.

Point de détail qui a son importance : la loi s’applique aux conducteurs étrangers !

Ca derrière vous, c'est mauvais signe ......


Un conducteur de 28 ans, « pris par la patrouille » pour la deuxième fois en deux mois, à inauguré cette nouvelle loi destinée à combattre la conduite en état d’ébriété. Le prix de la voiture qu’il conduisait va être estimé et celle-ci sera alors vendue. Si le conducteur veut garder sa voiture, il devra la racheter. Pour l’anecdote, dans ce cas présent, la voiture n’appartenait pas au conducteur ivre, mais la justice a statué que ça ne changeait rien à la procédure !


D’après le Ministère de l’intérieur bélarusse, depuis la mise en application de la loi, ce sont 117 conducteurs qui vont devoir faire face aux mêmes désagréments.

Pour connaître la police locale, même s’il s’agit de celle des frontières et non pas de la circulation, je peux témoigner que ni le sens de l’humour, ni la mansuétude ne sont manifestement au programme de leur formation. En conséquence, si vous êtes amené à conduire au Bélarus, souvenez-vous que le taux d’alcoolémie autorisée au volant est de …… zéro. Et ne prêtez pas votre voiture à n’importe qui !  

Près de Moguilev. Est-ce un test ? 



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