samedi 4 avril 2015

Retour sur mon voyage en Lettonie et en Lituanie


Le temps passe vite. Voilà plus d’une semaine que je suis rentré de mon voyage en Lettonie et en Lituanie, et je m’aperçois que je ne vous en ai pas encore parlé. Même si je constate que ça ne vous a apparemment pas traumatisés, je vais réparer cet oubli.

Le voyage a comporté deux parties bien distinctes : un long week-end à Riga, aux accents touristiques, et une petite semaine en Lituanie, à Kaunas et à Vilnius, axée sur trois conférences en deux jours. Retour sur quelques points forts.

La Bibliothèque Nationale

A Riga, je suis allé à la « nouvelle » Bibliothèque Nationale (Latvijas Nacionālā bibliotēka - http://www.lnb.lv/en) qui regroupe depuis plus d’un an les 14 anciens sites dispersés dans toute la ville. On pourrait regretter les vieilles boiseries et les fiches cartonnées de jadis. Mis il faut reconnaître que l’informatisation et la fonctionnalité du bâtiment sont un plus. Une seule surprise : il faut apparemment monter trois étages à pied avant de trouver un ascenseur !

A Riga, j’ai également visité le Musée National d’Histoire de la Lettonie (Latvijas Nacionālais vēstures muzejs - http://lnvm.lv/en/), installé Brīvības bulvāris 32 pendant les travaux de restauration du château suite à son incendie.

Avant ma conférence à Kaunas, Birutė Strakšienė, Présidente du Centre Culturel Français de KTU, et le Professeur Laiskonis m’ont emmené voir deux sites très napoléoniens :

      # A Naugardiškė, le site, marqué d’une sculpture en bois (ci-dessous), qui garde le souvenir de ce lièvre qui, le 23 juin 1812, a effrayé le cheval de l’Empereur Napoléon 1er, faisant rouler celui-ci à terre.



      # A Šilainiai, deux croix marquant un ancien cimetière de soldats de la Grande armée.



Pour ces deux sites, je vais m’enquérir, en accord avec l’Attaché Défense français, de leur position administrative, dans la mesure où ils méritent indubitablement d’être conservés.

J’ai surtout fait, le 24 mars au soir, une conférence qui a réuni entre 55 et 60 auditeurs, dont certains venus de Plungė et Marijampolė, ce qui est à mes yeux un beau succès. Cela m’incite surtout à revenir l’année prochaine, comme je le fais depuis plusieurs années, dans le cadre du mois de la Francophonie, organisé par l’infatigable Birutė Strakšienė.

Conférence à Kaunas, avec Birutė Strakšienė

Je n’ai pas eu le même succès à Vilnius puisque seules 12 personnes se sont déplacées pour ma conférence à l’Institut français.  Ca m’a toutefois donné l’occasion de rentrer de « vieilles » amies, notamment Caroline Masiulis qui a lancé ma conférence.

Conférence à Vilnius avec Caroline Masiulis

Enfin, pour la deuxième année consécutive, j’ai également fait un exposé à l’Ecole Française de Vilnius. C’est toujours pour moi un défi car les ados ne sont pas mon public habituel.  Mais par chance, cette année, parlant de la Première Guerre mondiale dans les Etats baltes, je n’ai pas eu de question sur le basket……  

A l'Ecole Française de Vilnius

L’année prochaine, si Dieu me prête vie et si les « petits hommes verts » ne me précèdent pas, je retournerai bien évidemment à Kaunas, mais j’irai aussi sans doute à Plungė, où j’avais jadis, quand je résidais en Lituanie, reçu un excellent accueil.
      



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