samedi 30 novembre 2013

Les conséquences du sommet du Partenariat Oriental à Vilnius


Ces 28 et 29 Novembre 2013 a eu lieu à Vilnius le troisième sommet du Partenariat Oriental, réunissant les Chefs d’Etat ou de Gouvernement des 28 Etats membres de l’Union Européenne et les représentants des 6 Etats du Partenariat Oriental (Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Géorgie, Moldavie, Ukraine).


La presse a largement commenté le refus au dernier moment de l’Ukraine de signer l’accord commercial final d’association avec l’Union Européenne. Ce devait être la mesure phare emblématique. Mais d’autres accords ont été, eux, signés :
      # Accord sur la facilitation du régime de visas avec l’Azerbaïdjan ;
      # Accord cadre avec la Géorgie sur sa participation aux opérations UE de gestion des crises ;
      # Initialisation d’Accords d’Association avec la Géorgie et la Moldavie ;
      # Accord avec l’Ukraine sur l’aviation civile.


D’ores et déjà, la Géorgie et la Moldavie s’attendent à des représailles de la part de la Russie, celle-ci ayant déjà bloqué certaines de leurs exportations.

Mais le point de friction principal est l’Ukraine. Depuis l’annonce par le Président ukrainien Viktor Ianoukovytch qu’il avait de facto cédé devant la Russie, le peuple ukrainien est dans la rue. Certains parlaient déjà de nouvelle Révolution Orange. Mais, ce matin à 04H locale, la police anti émeutes ukrainienne est intervenue brutalement, ce qu’elle n’avait pas fait en 2004. Le régime de Ianoukovytch est désormais comparable à celui de Loukachenka !  




Enfin, peut-être que le psychodrame de Vilnius, et ce qui l’a précédé, permettra aux leaders européens de se rendre compte de la vraie nature du régime ukrainien et surtout de celle du régime russe qui ne connaît que la coercition.


  



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