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dimanche 3 février 2013

Retour sur ma conférence aux Archives Nationales




Comme le temps passe vite ! C’était déjà mercredi dernier, 30 Janvier. La première fois que je faisais une conférence sous les ors et les lambris de la République, en l’occurrence à l’Hôtel de Soubise.

C’est la loi du 7 messidor an II (25 Juin 1794) qui est le texte fondamental organisant les archives françaises pour deux siècles. Ce texte définissait les bases institutionnelles de la conservation des archives et de leur libre consultation par tous, au nom de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Les hôtels de Soubise et de Rohan-Strasbourg sur le paln Turgot (1737)

Mais c’est le 6 Mars 1808 que l’Empereur Napoléon 1er ordonne l’acquisition du palais de Soubise et de l’hôtel de Rohan-Strasbourg, réunis par un jardin commun, destinés à accueillir respectivement « toutes les archives existant à Paris » et l’Imprimerie impériale.

Derniers vestiges de l'hôtel de Clisson

Construit à partir de 1371 par Olivier de Clisson, Connétable de France, cet hôtel particulier qui est aujourd’hui l’hôtel de Soubise devient en 1553 la propriété de François de Lorraine, duc de Guise. Pendant les guerres de religion, l’hôtel devint le PC des « ligueurs » du parti catholique ; ce fut vraisemblablement entre ses murs que fut décidé le massacre de la Saint-Barthélemy.

Le 27 Mars 1700, l’hôtel est acheté par François de Rohan, 1er Prince de Soubise. Il le fait rénover et l’hôtel connaîtra alors une période de splendeur. Son fils, Armand Gaston, futur Cardinal de Rohan, fait construire son propre hôtel sur le terrain adjacent. 

C’est donc dans ce cadre historique des appartements du Prince que j’ai eu 45 minutes pour parler à une cinquantaine de personnes de la géographie et de l’ethnologie de la Lituanie, de son passé historique et des Français dans l’histoire de la Lituanie. Mission évidemment impossible, mais à laquelle je fus tenu de m’astreindre, compte tenu du concert qui suivait.

On m’avait également dit que la plupart des personnes qui assisteraient n’auraient qu’ne vague idée de ce que pouvait être la Lituanie. En fait j’estime aux deux tiers ceux qui étaient dans la mouvance lituanophile, dont beaucoup d’amis connus. Mais tous ces aléas mineurs font, en fait, le charme de ce genre d’exercice  et sont contrebalancés par l’intérêt de relever de nouveaux défis.





Prochaine conférence (sauf imprévu) le 18 Mars à 17H30, au Centre Robert-Schuman de Kaunas sur le Comte Liudvikas Mykolas Pacas, Général de la Grande Armée napoléonienne.  

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