Les médias ont bruissé ce week-end d’événements d’importance.
Ce fut d’abord l’annonce, dimanche matin, du décès de Vaclav Havel. Des hommages, je mettrai paradoxalement en exergue celui de David Cameron : « Pendant des années, le communisme a tenté de l'écraser, et d'éteindre sa voix. Mais Havel, le dramaturge et le dissident, ne pouvait être réduit au silence. (Il) a tiré le peuple tchèque de la tyrannie et aidé à instaurer la liberté et la démocratie sur l'ensemble de notre continent ». Personnellement, j’aurai un regret : que Vaclav Havel n’ait pas reçu le Prix Nobel de la Paix en 1990, à la place de Mikhaïl Gorbatchev, qui fera encore tuer en Janvier 1991 à Riga et à Vilnius, et en Juillet 1991 à Medininkai.
Ce lundi matin, Vaclav Havel fut chassé des unes par la mort du dictateur nord-coréen Kim Jong-il. Il faut dire que, si le pays du « cher leader » reste empli de mystères, il est en outre doté de l’arme nucléaire, ce qui incite à se méfier. Fils et petit-fils de dictateur, que fera son fils cadet et successeur, Kim Jong-un, dont on ne connaît même pas l’âge !? Là aussi, mystère !
Dans tout ça, un anniversaire est passé inaperçu : celui de la ré- « élection » présidentielle frauduleuse au Bélarus d’Aliaksandr Loukachenka, le 19 Décembre 2010. Il faut dire que, là-bas, tout est nominal : les leaders de l’opposition sont en prison (normal : ce sont des « ennemis du peuple à la solde de l’occident »), l’économie et le rouble bélarusse sont en chute libre, l’unification (au moins économique) avec la Russie est en marche, la peine de mort est toujours en vigueur, donc tout va bien !
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