Le temps passe vite. Voilà
plus d’une semaine que je suis rentré de mon voyage en Lettonie et en Lituanie,
et je m’aperçois que je ne vous en ai pas encore parlé. Même si je constate que
ça ne vous a apparemment pas traumatisés, je vais réparer cet oubli.
Le voyage a comporté deux
parties bien distinctes : un long week-end à Riga, aux accents
touristiques, et une petite semaine en Lituanie, à Kaunas et à Vilnius, axée
sur trois conférences en deux jours. Retour sur quelques points forts.
La Bibliothèque Nationale |
A Riga, je suis allé à la « nouvelle »
Bibliothèque Nationale (Latvijas Nacionālā
bibliotēka - http://www.lnb.lv/en)
qui regroupe depuis plus d’un an les 14 anciens sites dispersés dans toute la
ville. On pourrait regretter les vieilles boiseries et les fiches cartonnées de
jadis. Mis il faut reconnaître que l’informatisation et la fonctionnalité du
bâtiment sont un plus. Une seule surprise : il faut apparemment monter
trois étages à pied avant de trouver un ascenseur !
A Riga, j’ai également
visité le Musée National d’Histoire de
la Lettonie (Latvijas Nacionālais vēstures muzejs - http://lnvm.lv/en/), installé Brīvības bulvāris
32 pendant les travaux de restauration du château suite à son incendie.
Avant
ma conférence à Kaunas,
Birutė Strakšienė, Présidente du Centre Culturel Français de KTU, et le
Professeur Laiskonis m’ont emmené voir deux sites très napoléoniens :
# A Naugardiškė, le site, marqué d’une
sculpture en bois (ci-dessous), qui garde le souvenir de ce lièvre qui, le 23 juin 1812, a
effrayé le cheval de l’Empereur Napoléon 1er, faisant rouler
celui-ci à terre.
# A Šilainiai, deux croix marquant
un ancien cimetière de soldats de la Grande armée.
Pour
ces deux sites, je vais m’enquérir, en accord avec l’Attaché Défense français,
de leur position administrative, dans la mesure où ils méritent indubitablement
d’être conservés.
J’ai
surtout fait, le 24 mars au soir, une conférence qui a réuni entre 55 et 60
auditeurs, dont certains venus de Plungė et Marijampolė, ce qui est à mes yeux
un beau succès. Cela m’incite surtout à revenir l’année prochaine, comme je le
fais depuis plusieurs années, dans le cadre du mois de la Francophonie,
organisé par l’infatigable Birutė Strakšienė.
Conférence à Kaunas, avec Birutė Strakšienė |
Je
n’ai pas eu le même succès à Vilnius
puisque seules 12 personnes se sont déplacées pour ma conférence à l’Institut
français. Ca m’a toutefois donné l’occasion
de rentrer de « vieilles » amies, notamment Caroline Masiulis qui a
lancé ma conférence.
Conférence à Vilnius avec Caroline Masiulis |
Enfin,
pour la deuxième année consécutive, j’ai également fait un exposé à l’Ecole
Française de Vilnius. C’est toujours pour moi un défi car les ados ne sont
pas mon public habituel. Mais par
chance, cette année, parlant de la Première Guerre mondiale dans les Etats
baltes, je n’ai pas eu de question sur le basket……
A l'Ecole Française de Vilnius |
L’année
prochaine, si Dieu me prête vie et si les « petits hommes verts » ne
me précèdent pas, je retournerai bien évidemment à Kaunas, mais j’irai aussi
sans doute à Plungė, où j’avais jadis, quand je résidais en Lituanie, reçu un
excellent accueil.
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