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samedi 19 février 2011

Partir ……



Blaise Cendras écrivait: « Quand tu aimes il faut partir – Quitte ta femme quitte ton enfant – Quitte ton ami quitte ton amie – Quitte ton amante quitte ton amant – Quand tu aimes il faut partir ».

Ce mardi 22 Février, je vais donc quitter ces Pays Baltes que j’aime, après 5 ans et 8 mois de vie commune. 

Quitter ces pays, où aimer sa patrie et ses racines chrétiennes ne sont pas des gros mots.

Quitter ces pays, où les magasins sont ouverts quand les clients en ont besoin et non pas quand les syndicats le veulent bien.

Quitter ces pays, où la vie ne s’arrête pas quand il y a 10 cm de neige et qu’il fait – 5 °.

Quitter ces pays, où l’on vous juge à ce que vous faites et non pas à vos diplômes ou à votre âge. 

« Partir c’est mourir un peu – C’est mourir à ce qu’on aime – On laisse un peu de soi-même – En toute heure et dans tout lieu » (Edmond Haraucourt)







5 commentaires:

  1. Ce post nostalgique et émouvant a emporté ma réflexion sur un sujet qui m'intéresse beaucoup ,celui de nos racines. Certains sont à la quête de leurs racines ,d'autres s'en créent au gré de leurs voyages ou des différents lieux où ils vivent.
    Karl RISTIKIVI,écrivain estonien(1912-1977)nous livre sa pensée sur ce sujet dans un poème de son recueil "Le chemin de l'homme" .J'ai eu un coup de coeur en découvrant ce poème il y a quelques années :
    "Nos racines ne sont pas dans notre enfance,
    dans le sol natal, dans un lopin de terre,
    dans la prairie enclose
    où jouent les enfants de la maternelle.
    Nos racines sont en chaque lieu
    que nous avons un jour traversé.

    Ainsi, comme le gratteron, croissons-nous
    en nous agrippant ici et là.
    Et ces chemins qui serpentent sans fin,
    et ces forêts bleuissant dans le lointain
    — sans parler des montagnes de nos rêves —,
    les lieux étrangers et les noms étrangers,
    deviennent nôtres et de nouveau étrangers.

    Ils ne nous quittent pas pour de bon.
    Soudain la canne du marcheur reverdit,
    et prend racine, et refleurit."

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  2. Effectivement:

    "Nos racines sont en chaque lieu
    que nous avons un jour traversé."

    Merci Marianne

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  3. Bonjour Gilles,

    Je suis rhétoricien en Belgique (Dernière année scolaire) et je dois faire un TFE sur la Lettonie. Ma partie consiste à "retracer" toute l'économie Letonne de 1945 à aujourd'hui. J'aimerais donc savoir si vous savez me conseiller sur les sites internet, bouquins etc à consulter pour réaliser ce travail.

    Merci d'avance,

    Alexandre

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  4. Bonsoir Gilles,
    Comme je vous comprends pour ressentir la même chose. Le poème cité par Marianne est magnifique de justesse.
    Bon retour quand même!

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  5. @ Alexandre

    Si vous avez été attentif, vous avez sans doute remarqué que ce Blog est consacré à l'histoire de la Lettonie. Je n'ai en outre aucune compétence en économie.

    Je pense que l'Ambassade de Belgique en Lettonie doit avoir un conseiller commercial qui devrait savoir vous ..... conseiller.

    Cordialement

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