Vendredi soir, j’étais invité, grâce à la directrice de la bibliothèque austro-suisse (Austrijas un Šveices literatūras nodaļa), Ņina Kočetkova, à l’inauguration d’une double exposition ; l’une sur le médecin et psychothérapeute autrichien, Alfred Adler (1870 – 1937 – ci-dessous), fondateur de la psychologie individuelle ; l’autre de trois peintres lettons, Mārtiņš Dāboliņš, Juris Ģērmaņis et Emīls Braunbergs, dénommée « Impressions autrichiennes ».
Cette inauguration s’est accompagnée d’une conférence sur Alfred Adler. Tout ça se passait dans les locaux de la Bibliothèque Académique de l’Université de Lettonie (LU Akadēmiskā bibliotēka), Rūpniecības iela 10.
Pour l’anecdote, si les discours d’introduction de l’Ambassadeur d’Autriche, Mme Hermine Eva Maria Poppeller et de la Directrice de la Bibliothèque académique de l’Université de Lettonie, Mme Venta Kocere, étaient traduits dans la langue partenaire (allemand et letton), la conférence, par le Dr en philosophie Igors Šuvajevs, était uniquement en letton. Autant dire que, en dépit d’un support PowerPoint … en letton, ça m’est passé largement au-dessus de la tête.
J’ai toutefois essayé de savoir qui était Alfred Adler, et je suis allé donc voir mon Wikipédia préféré (http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Adler). Et là, je me suis dit que mon Bac philo était bien loin …… En outre, je n’ai trouvé nulle part quelle était sa relation avec Riga. Pourtant, c’était le thème de la soirée „Individualpsychologie und Lebenskenntnis: Alfred Adler (1870-1937) und Lettland” !
Mais ce genre de manifestation est surtout intéressant par les rencontres qu’on y fait en marge. Ce fut le cas vendredi soir. J’ai en outre été mis en contact avec le département des livres et manuscrits rares de la Bibliothèque Académique de l’Université de Lettonie (qui est apparemment différente de la bibliothèque de l’Université de Lettonie …). C’est si exotique un Français qui vient s’intéresser à l’histoire de la Lettonie, que toutes les portes lui sont apparemment ouvertes ! Et derrière ces portes il y a, a priori, des écrits très anciens, susceptible de susciter l’intérêt d’un littéraire.
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