"Papiers s'iou plait !" |
A la fin du mois d’Octobre,
le Bélarus a introduit une nouvelle loi selon laquelle le véhicule d’un
conducteur en état d’ivresse serait saisi et vendu s’il s’agissait de la
deuxième infraction de ce type en un an. En cas d’infraction, le conducteur
risque d’avoir son permis de conduire suspendu pendant 3 ans, de devoir payer une
amende de près de 1 400 US$ ( = 1 000 €) et de devoir effectuer 1 an
et demi de travaux d’intérêt général. Si, en plus, le conducteur fautif
provoque un accident mortel, la sanction sera de 10 ans de prison.
Point de détail qui a son
importance : la loi s’applique aux conducteurs étrangers !
Ca derrière vous, c'est mauvais signe ...... |
Un conducteur de 28 ans, « pris
par la patrouille » pour la deuxième fois en deux mois, à inauguré cette
nouvelle loi destinée à combattre la conduite en état d’ébriété. Le prix de la
voiture qu’il conduisait va être estimé et celle-ci sera alors vendue. Si le
conducteur veut garder sa voiture, il devra la racheter. Pour l’anecdote, dans
ce cas présent, la voiture n’appartenait pas au conducteur ivre, mais la
justice a statué que ça ne changeait rien à la procédure !
D’après le Ministère de l’intérieur
bélarusse, depuis la mise en application de la loi, ce sont 117 conducteurs qui
vont devoir faire face aux mêmes désagréments.
Pour connaître la police
locale, même s’il s’agit de celle des frontières et non pas de la circulation,
je peux témoigner que ni le sens de l’humour, ni la mansuétude ne sont
manifestement au programme de leur formation. En conséquence, si vous êtes amené à conduire au Bélarus, souvenez-vous que le taux d’alcoolémie autorisée au volant est de ……
zéro. Et ne prêtez pas votre voiture à n’importe qui !
Près de Moguilev. Est-ce un test ? |
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